L’embryon in vitro est aujourd’hui un objet incontournable du paysage juridique suisse. Tantôt objet de protection, tantôt soumis à une utilisation intensive, son statut soulève de nombreuses interrogations. La présente thèse examine sa situation juridique de lege lata et étudie le statut philosophico-historique de l’embryon pour comprendre les mécanismes de la protection accordée à l’embryon in vitro. L’auteure propose ensuite de qualifier simplement l’embryon d’objet de droit pour ensuite analyser, de manière pragmatique, les relations juridiques qui se créent autour de l’embryon. La présente thèse offre ainsi des pistes de réflexion à tout professionnel du droit ou de la santé qui se trouve confronté à des problèmes éthiques ou juridiques relatifs au traitement de l’embryon in vitro dans ses interactions avec les sujets de droits.