In den goldenen Jahren der Hochkonjunktur kam eine ganze Generation von Jugendlichen in den Genuss einer längeren Ausbildung nach der Primarschule. So eröffneten sich ihnen Zukunftsperspektiven, die für ihre Eltern undenkbar gewesen wären. Doch nicht alle jungen Menschen hatten die gleichen Voraussetzungen: Wer als Heim- oder Pflegekind aufwuchs, profitierte weit weniger von diesen Möglichkeiten. Die vorliegende Studie, in der die Kantone beider Basel, Freiburg, Neuenburg und Luzern verglichen werden, zeigt die Schwierigkeiten auf, mit denen diese Jugendlichen beim Übergang ins Erwachsenenalter aufgrund ihrer Defizite an Human- und Sozialkapital konfrontiert waren. Durch Anstrengung und Erfindungsreichtum haben viele dennoch ihren Platz gefunden.
Durant les années fastes des Trente Glorieuses, toute une génération d’adolescent·es a bénéficié d’une formation prolongée au-delà de l’école primaire. Ces jeunes se sont vus ouvrir des perspectives d’avenir impensables pour leurs parents. Pourtant, tous n’étaient pas logés à la même enseigne. Celles et ceux qui ont grandi comme enfants placés, dans un établissement ou une famille d’accueil, ont bien moins profité de ces possibilités. Cette étude, qui compare les cantons de Bâle, Fribourg, Neuchâtel et Lucerne, montre les difficultés auxquelles ces jeunes ont été confrontés lors du passage à l’âge adulte, en raison de leurs déficits en capital humain et social. Cependant, grâce à leurs efforts et à leur inventivité, beaucoup d’entre eux ont trouvé leur place.