La guerre affecte l'individu dans son intégrité physique, mais aussi dans son identité culturelle, surtout dans les conflits à caractère ethnique, culturel ou religieux. La destruction du patrimoine culturel devient alors un enjeu. Or sa nature varie selon les contextes: monuments ou objets, il est surtout ' matériel ', alors que musique, savoir-faire ou rituels, il est plutot "immatériel". Cette thèse démontre que tout patrimoine culturel est tant matériel qu'immatériel, et qu'en cas de guerre le droit peut le protéger, par le droit des conflits armés, mais aussi par des instruments également applicables, comme les traités de droits de l’homme ou ceux relevant de l’UNESCO.
"Après avoir travaillé de nombreuses années au CICR comme déléguée sur le terrain et au siège, Christiane Johannot-Gradis codirige une ONG internationale, Traditions pour Demain, qui oeuvre à la protection du patrimoine culturel en Amérique Latine".