Seminar paper de l’année 2003 dans le domaine Gestion d'entreprise - Banque, Bourse, Assurance, note: 1,7, Université Montpellier 1, langue: Français, résumé: Le risque de crédit qui est le rique de défaut de remboursement de l’emprunteur représente le risque principal pour une banque. Depuis les années 80 ce rique n’a cessé d’augmenter ce qui faisait apparaître le système bancaire de plus en plus fragile. La raison la plus importante pour cette fragilité était la faiblesse relative du montant des fonds propres de la banque face à des risques de plus en plus élevés. Cette évolution conduisait le Comité de réglementation bancaire (Comité de Bâle)1 à proposer un accord sur le niveau minimum des fonds propres pour les banques internationales – l’Accord de Bâle de 1988. Il a été adopté par plus de 100 pays, et son objectif principal était d’accroître la sécurité des banques.
Dans les années 90 le risque continuait à augmenter et on pouvait observer de nombreuses faillites de banques. Mais aussi la progressivité de l’innovation des marchés financiers et l’accroissement de la complexité des transactions financières poussaient le Comité de Bâle à travailler sur un nouvel accord sur les fonds propres. Les réglementations devraient être mieux adaptées aux risques et les banques devraient être poussées à améliorer continûment leur gestion et leur surveillance des risques. Le nouveau système est plus flexible et doit apporter sa contribution à la sécurité du système financier global ainsi qu’à l’amélioration de l’égalité concurrentielle. Le chapitre 2 donne une vue d’ensemble de ce nouvel Accord de Bâle qui est constitué de trois piliers. Le chapitre 3 explique le nouveau traitement du risque de crédit - le calcul du poids de risque à l’aide de l’approche « standard », l’application de notations internes et la question de l’emploi de modèles de risque de crédit.