Face à l’opacité croissante du marché de l’art et à l’essor des NFTs, la Suisse reste dépourvue d’un cadre juridique adapté pour contrer le blanchiment d’argent dans ce secteur. Cette thèse révèle les failles d’un marché stratégique, analyse les insuffisances des dispositifs actuels et propose des réformes concrètes pour protéger l’intégrité du marché de l’art suisse. A la croisée du droit pénal, du droit de la surveillance bancaire et du droit de l’art, elle ouvre la voie à une régulation indispensable dans un contexte international en pleine mutation, en s’inspirant notamment de solutions adoptées en droits français et européen.