Le présent ouvrage explore le rôle du principe d’autonomie dans la recherche de coordination en droit patrimonial de la famille, en mettant en lumière comment l’autonomie de la volonté peut favoriser une meilleure harmonisation dans des domaines tels que le divorce, les obligations alimentaires, les régimes matrimoniaux et les successions. Grâce aux instruments d’autonomie, les parties peuvent choisir la juridiction compétente et la loi applicable à leurs relations. Toutefois, l’application de ce principe en droit familial est souvent restreinte par des considérations propres à l’institution sociale au cœur de ce droit : la famille elle-même. À mesure que les unions transnationales se multiplient, la question de la reconnaissance de l’autonomie devient d’autant plus cruciale. L’ouvrage soutient que l’autonomie peut constituer un levier clé pour coordonner les solutions en droit international privé de la famille. Il plaide en faveur de l’utilisation des instruments d’autonomie pour favoriser une meilleure coordination entre les domaines juridiques connexes, afin d’éviter la fragmentation des rapports juridiques, notamment lors de la dissolution du mariage, qu’elle résulte du divorce ou du décès.