Cet ouvrage analyse le rôle que le droit accorde à la relation entre une personne prévenue ou condamnée pénalement et son enfant, lors du prononcé ou de l’exécution d’une privation de liberté. Présentant le droit international, fédéral et vaudois, l’autrice questionne l’effectivité des droits fondamentaux des personnes concernées, en particulier le droit au respect de la vie familiale et les droits de l’enfant, ainsi que les enjeux d’égalité des sexes et des genres. Une étude de terrain établissant un état des lieux des pratiques dans les prisons vaudoises complète cette présentation du droit positif. Enrichi par l’apport de la sociologie du droit, l’ouvrage signale les points où la mise en œuvre des droits fondamentaux est insatisfaisante et propose des solutions pour l’améliorer.