C’est par une même action qu’il convient de placer enfance et culture au principe du politique. Les enfants ne sont pas seulement des êtres faibles, justifiant l’adoption de mesures spéciales de protection. Leur vulnérabilité est aussi leur force.
La thèse défendue dans cet ouvrage collectif est la suivante: droits culturels et droits des enfants souffrent d’une méconnaissance interreliée. Enfance et culture sont de même nature, et éclairent conjointement une approche plus exigeante du développement personnel et social basé sur les droits de l'homme. Ici se trouve. Si on estime qu’une société vivante veut porter ses enfants plus haut qu’elle, si on croit que le progrès n’est pas une notion dépassée, alors la première valeur d’une communauté humaine est, indissociablement, le développement de ses enfants et de ses savoirs.