Droit foncier des peuples autochtones et le droit international: Cas des peuples de la forêt "Pygmées" de la R.D. Congo

L'éviction des autochtones de leurs terres par les Etats a abouti à ce que ceux-ci n'aient pas suffisamment de terres pour assurer leur survie et leur culture. Les problèmes se posent là où il n'existe ni droit ni mécanisme juridique pour régler les revendications foncières de ces derniers. Le droit international étant d'abord un droit des Etats et non des individus, les Etats ont envisagé le développement sous un angle étroit, c'est-à-dire, lié à la souveraineté et aux droits des Etats d'exploiter librement leurs terres. Ils allèguent qu'ils disposent d'un droit intégral sur le territoire national. Le développement économique s'est fait sans que soient reconnus ni respectés les droits de ces peuples sur leurs terres et a été imposé, au mépris complet du droit de ces derniers, de participer au contrôle et à la mise en oeuvre du développement ainsi qu'aux avantages qui en découlent. Ce travail traite le cas des Batwa et propose des solutions pour la protection de leurs droits fonciers.
Juni 2007, 540 Seiten, Paperback, 1. Auflage, Französisch
Stämpfli Verlag
9783727291333

Weitere Titel zum Thema