<b>Des réflexions de spécialistes en divers domaines autour de la mondialisation.</b> <br> <br>Suzanne Berger : La comptabilité entre mondialisation et démocratie n'est pas une idée utopique. <br>Jacques Mistral : Que nous réservent les noces inattendues de la mondialisation et du mercantilisme ? <br>Jean-Robert Pitte : La mondialisation doit être apprivoisée. <br> <br> <b>Découvrez le premier numéro de 2020 de la revue <i>Sociétal</i>.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br> La question de la mondialisation est à la croisée des chemins de l’économie et de la politique, au cœur des préoccupations des citoyens comme des chefs d’entreprise. Malgré les opportunités qu’elle a créées, et avec elle la croissance, les emplois ou encore la baisse des prix, elle est aujourd’hui largement critiquée. Après le rebond de 2017 suscité par l’enthousiasme de l’élection présidentielle, la mondialisation est à nouveau majoritairement considérée comme une menace pour la France pour 57% de nos concitoyens. Conséquence : 61% considèrent que « la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui ». <br> <br>Le rejet croissant de la mondialisation exige de comprendre les raisons de ce phénomène. Nous devons admettre que la mondialisation engendre des inégalités et des laissés pour compte. Elle contribue également au réchauffement climatique et présente des risques en matière d’environnement. À l’inverse, ne pas dénoncer les fausses promesses du retour au protectionnisme national et à l’isolationnisme constituerait un abandon coupable de ce qui est, malgré tout, un facteur de croissance économique, de paix et d’échanges culturels inégalé dans l’Histoire. <br> <br>À PROPOS DE SOCIETAL <br> <br> <b>Sociétal</b>, média de l’Institut de l’Entreprise, a pour vocation d’analyser les grands enjeux de notre société en rassemblant des réflexions d’universitaires, de praticiens de l’entreprise et de dirigeants politiques.